Le Pacifique, c’est-à-dire la Polynésie française, la Nouvelle-Zélande, les Fidji, la Papouasie, la Nouvelle Calédonie, Hawaï, etc., a été traversé par de nombreux bouleversements liés à la colonisation française, espagnole et anglaise au XIXème siècle et à l’effondrement des populations autochtones.
Ont suivi ensuite la mondialisation, les essais nucléaires, les problématiques du réchauffement climatique ainsi que les revendications autonomistes et indépendantistes.
Tout cela sur fond de cultures traditionnellement tournées vers l’oral et dominées par la poésie qui est l’une des expressions littéraires les plus forte.
Il existe aujourd’hui de nombreux auteurs et autrices affiliés au genre noir, issus de cette double tradition, orale et de revendication, souvent fondée sur une critique des colonisations et des effets de la mondialisation, pourtant encore largement méconnus en Europe et dans l’Occident en général, alors qu’ils jouissent d’une immense popularité dans cet immense continent, sinon le plus vaste, qu’est l’Océanie.
Marin Ledun met en avant l’émergence récente de cette littérature de critique sociale océanienne propre.
Bibliographie sélective
Pina de Titaua Peu,
Bluff de David Fauquemberg,
L’île des rêves écrasés de Chantal Spitz,
Bone Bay de Becky Manawatu,
39 bonnes raisons de transformer des obsèques hawaiiennes en beuverie de Kristiana Kahakauwila,